OMC : l’ac­cord de Bali est inté­res­sant pour la Suisse

​L’ob­jec­tif de l’ac­cord de l’OMC est de réduire les frais admi­nis­tra­tifs inhé­rents au com­merce inter­na­tio­nal. La sim­pli­fi­ca­tion des for­ma­li­tés doua­nières dans le com­merce de mar­chan­dises trans­fron­tières en fait par­tie, sachant que les pays les plus pauvres reçoivent en contre­par­tie du sou­tien. L’ac­cord ren­ferme éga­le­ment des dis­po­si­tions dans les domaines de la trans­pa­rence, de la publi­ca­tion de dis­po­si­tions en matière de com­merce, de la liberté de tran­sit et des droits de douane. Il contient en outre des mesures visant à ren­for­cer la col­la­bo­ra­tion des auto­ri­tés doua­nières et à amé­lio­rer l’ap­pli­ca­tion des pres­crip­tions doua­nières. À moyen terme, la baisse pré­vi­sible des frais admi­nis­tra­tifs béné­fi­ciera à la nation expor­ta­trice qu’est la Suisse. Des for­ma­li­tés doua­nières plus trans­pa­rentes, plus simples et plus rapides jouent un grand rôle, sur­tout pour les PME axées sur l’ex­por­ta­tion.

D’autres accords déci­sifs pour les pays en déve­lop­pe­ment les plus pauvres et les pays expor­ta­teurs de pro­duits agri­coles ont éga­le­ment été conclus à Bali. Cet équi­libre thé­ma­tique a contri­bué à évi­ter un conflit nord-sud au cours de la confé­rence minis­té­rielle.

La conclu­sion heu­reuse de la confé­rence minis­té­rielle de Bali ren­force l’Or­ga­ni­sa­tion mon­diale du com­merce à un moment char­nière. L’OMC a retrouvé sa capa­cité d’ac­tion après un blo­cage du cycle de Doha de plus de cinq ans.