Non à l'initiative fiscale des Jeunes socialistes

Les Jeunes socialistes se lancent une fois de plus dans une campagne de votation en utilisant la rhétorique de la lutte des classes. Ils proposent que le 1% des contribuables les plus riches passe à la caisse au travers d’une surimposition de leurs revenus de capital. Il y a toutefois deux problèmes importants:  le premier, c’est que l’initiative propose d’ajouter des revenus fictifs à des revenus réels. Le second, c’est que l’initiative ferait beaucoup de dégâts collatéraux dans le tissu économique et la classe moyenne.

Trois raisons au minimum doivent inciter à rejeter ce texte:

-    L’initiative des Jeunes socialistes s’attaque aux PME et aux entreprises familiales. Leur charge fiscale augmenterait, ce qui provoquerait des sorties de capitaux limitant au final les possibilités d’investissement et l’innovation, et rendant les processus de succession encore plus délicats.
-    Alors que l’on sort à peine de la pandémie, et que des milliards ont été prêtés ou dépensés pour soutenir des PME malmenées par la crise, l’initiative viendrait priver ces entreprises de substance.
-    L’initiative provoquerait des hausses d’impôt pour la classe moyenne. Malgré son surnom, elle frapperait de larges milieux. Les Jeunes socialistes comptent en effet aussi faire passer à la caisse les start-ups, les petits épargnants, ainsi que les propriétaires immobiliers et les familles paysannes en cas de vente immobilière. Les modalités de mise en œuvre de l’initiative ne sont pas fixées, néanmoins de larges pans des contribuables devraient s’attendre à une hausse de la charge fiscale.

economiesuisse et une large alliance d’associations, d’organisations et de partis politiques combattront résolument l’initiative.

Vous trouverez des fiches d’information sur notre page thématique. Toutes les informations sur la campagne du Comité interpartis sont disponibles sous www.assurer-avenir.ch/.