La lon­gé­vité moyenne de l’être humain s’ac­croît, ainsi que le nombre de per­sonnes qui attein­dront bien­tôt l’âge de la retraite. Si nous ne vou­lons pas nous retrou­ver avec une AVS désar­gen­tée, il faut adap­ter notre sys­tème de pré­voyance à cette nou­velle donne. Selon l’Of­fice fédé­ral des assu­rances sociales, le défi­cit cumulé entre 2020 et 2045 pour­rait atteindre 200 mil­liards de francs, soit seize fois le coût de construc­tion du tun­nel de base du Gothard. Il est donc grand temps d’agir pour assu­rer l’équi­libre finan­cier de l’AVS. Cette sta­bi­li­sa­tion est l’ob­jec­tif de la réforme AVS 21, car seul un sys­tème social aux struc­tures reflé­tant enfin les réa­li­tés démo­gra­phiques pourra garan­tir et main­te­nir le niveau des rentes.