L’économie comme moteur de la politique climatique
Contrairement à la tendance mondiale, l’économie et la population suisses ont fait des progrès considérables en matière de politique climatique: ensemble, nous avons réduit les émissions et, simultanément, augmenté considérablement la valeur ajoutée. Dans notre nouveau dossierpolitique, nous montrons comment développer davantage cette tendance positive.
La Suisse est l’un des pays industrialisés les plus performants, sur le plan économique mais aussi par rapport à la politique climatique. Tandis que les émissions ont augmenté de moitié dans le monde, notre pays les a réduites de 14%. Afin de poursuivre sur cette voie, nous devons veiller à utiliser des mesures efficaces, tout en gardant les coûts aussi bas que possible pour la société et l’économie. Les instruments fondés sur le marché offrent le meilleur moyen d’atteindre cet équilibre.
EN ROUTE POUR L’OBJECTIF ZERO EMISSION NETTE, AVEC NOTRE PROGRAMME CLIMATIQUE
L’économie est consciente de sa responsabilité en matière de politique climatique. Grâce à des innovations et des technologies efficientes, elle a intensifié progressivement, ces dernières années, sa contribution à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et entend poursuivre sur cette voie. economiesuisse a pris un engagement clair à cet égard fin 2020: l’économie réduira ses rejets de CO2 à zéro émission nette d’ici à 2050. Pour atteindre cet objectif ambitieux, des conditions-cadre tenant compte des besoins de l’économie et coordonnées à l’échelle internationale sont décisives. Dans cette optique, economiesuisse et les associations de branches membres ont concrétisé leur promesse dans un «programme climatique» en février. Celui-ci définit des champs d’action qui sont autant de lignes directrices. Ce programme prévoit, par exemple, que les entreprises poursuivent l’optimisation de leurs processus et maximisent leur efficacité. De plus, une taxe d’incitation doit internaliser les coûts externes du transport motorisé sur le climat, accroissant ainsi la vérité des coûts. En mettant en œuvre ces champs d’action, l’économie se rapproche pas à pas de son objectif «zéro émission nette».