Inten­si­fier davan­tage les rela­tions bila­té­rales CH-GB

Fin 2021, les deux faî­tières de l’éco­no­mie, eco­no­mie­suisse et la Confe­de­ra­tion of Bri­tish Indus­try (CBI), ont porté sur les fonts bap­tis­maux un Conseil bila­té­ral pour le com­merce et les inves­tis­se­ments («Bila­te­ral Trade and Invest­ment Coun­cil»). Cette ini­tia­tive du sec­teur privé crée, c’est une pre­mière, une pla­te­forme qui per­met des échanges de haut niveau entre les milieux poli­tiques et le sec­teur privé des deux pays, entre tous les sec­teurs et ser­vices gou­ver­ne­men­taux concer­nés. Dans le cadre de ce nou­vel organe, il s’agit de dis­cu­ter des défis actuels posés par le com­merce bila­té­ral, d’iden­ti­fier les oppor­tu­ni­tés en vue d’une inten­si­fi­ca­tion des rela­tions, mais aussi d’ex­plo­rer des thèmes éco­no­miques et poli­tiques impor­tants à l’ave­nir. «La Suisse et le Royaume-Uni sont des par­te­naires éco­no­miques idéaux dans de nom­breux domaines. C’est aussi le cas d’eco­no­mie­suisse et de la CBI. Ce nou­veau Conseil pour le com­merce et les inves­tis­se­ments contri­buera à ce que les milieux poli­tiques et éco­no­miques puissent encore mieux exploi­ter la dyna­mique actuelle des rela­tions bila­té­rales pour les deux par­ties», a déclaré Chris­toph Mäder, pré­sident d’eco­no­mie­suisse. Selon Lord Karan Bili­mo­ria, pré­sident de la CBI: «Nous avons de nom­breux inté­rêts com­muns avec nos par­te­naires suisses, depuis l’in­tro­duc­tion de tech­no­lo­gies jus­qu’à la dura­bi­lité, en pas­sant par un déve­lop­pe­ment de la recherche. Je suis per­suadé que nous pour­rons ren­for­cer les accords exis­tants dans l’in­té­rêt de tous – et de la com­pé­ti­ti­vité – des deux pays.»

Le Royaume-Uni est le troi­sième par­te­naire com­mer­cial de la Suisse à l’échelle mon­diale, après l’UE-27 et les États-Unis. Par consé­quent, le Brexit a éga­le­ment eu un impact sen­sible sur les rela­tions éco­no­miques trans­fron­ta­lières des entre­prises suisses. Depuis, les rela­tions bila­té­rales CH-GB ont pu être dotées de bases contrac­tuelles stables. De nom­breux pro­blèmes de mise en œuvre ont été réso­lus grâce à une col­la­bo­ra­tion étroite des milieux poli­tiques et éco­no­miques. Il est donc d'au­tant plus impor­tant d’ex­ploi­ter au mieux les poten­tiels de coopé­ra­tion poli­tique et éco­no­mique actuels et nou­veaux. Dans la pers­pec­tive d’une inten­si­fi­ca­tion des rela­tions éco­no­miques bila­té­rales, eco­no­mie­suisse estime que les prio­ri­tés immé­diates sont notam­ment la conclu­sion rapide des négo­cia­tions en vue d’un accord glo­bal sur les ser­vices finan­ciers et le déve­lop­pe­ment rapide de l’ac­cord com­mer­cial bila­té­ral. Paral­lè­le­ment, la col­la­bo­ra­tion doit être déve­lop­pée, notam­ment dans les domaines de la recherche, de la numé­ri­sa­tion et de la dura­bi­lité. On peut donc s’at­tendre à des effets posi­tifs sur la com­pé­ti­ti­vité des deux pays. Un rap­pro­che­ment offre en outre la pos­si­bi­lité à la Suisse et au Royaume-Uni de ren­for­cer leur posi­tion sur des sujets d’im­por­tance euro­péenne ou mon­diale.

Pour de plus amples infor­ma­tions, nous vous recom­man­dons de lire notre nou­veau dos­sier­po­li­tique.

Confe­de­ra­tion of Bri­tish Indus­try CBI

Across the UK, the CBI speaks on behalf of 190,000 busi­nesses of all sizes and sec­tors. The CBI’s cor­po­rate mem­bers toge­ther employ nearly 7 mil­lion people, about one third of pri­vate sec­tor-employees. With offices in the UK as well as repre­sen­ta­tion in Brus­sels, Washing­ton, Bei­jing and Delhi, the CBI com­mu­ni­cates the Bri­tish busi­ness voice around the world.

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