Ini­tia­tive clean­tech : le Conseil fédé­ral pose les bons jalons

​Hier, le Conseil fédé­ral a recom­mandé le rejet de l’ini­tia­tive clean­tech du PS sans contre-pro­jet. Cette déci­sion ne repré­sente pas un rejet des clean­tech et de leur poten­tiel de crois­sance pour l’en­semble de l’éco­no­mie, mais plu­tôt un signal contre une poli­tique de sub­ven­tion inadé­quate pro­po­sée par le PS.
​Le clean­tech revêt une grande impor­tance pour l’en­semble de l’éco­no­mie. L’ini­tia­tive du PS ne vise en revanche que quelques entre­prises et crée de fait une nou­velle branche sub­ven­tion­née. L’exemple de l’Al­le­magne montre où une telle poli­tique mène­rait. Actuel­le­ment, l’in­dus­trie solaire alle­mande, hau­te­ment sub­ven­tion­née, com­mu­nique une mau­vaise nou­velle après l’autre. Des fabri­cants comme étude réa­li­sée par l’EPFZ pour eco­no­mie­suisse. Un encou­ra­ge­ment de l’Etat, tel que celui prévu par l’ini­tia­tive du PS, serait au contraire contre-pro­duc­tif. Si l’on sape le mar­ché par des sub­ven­tions publiques, il y aura, tôt ou tard, un retour de mani­velle. En effet, les entre­prises encou­ra­gées ne pro­duisent pas pour répondre à la demande du mar­ché, mais en fonc­tion d’ob­jec­tifs poli­tiques et de la dis­po­ni­bi­lité des res­sources éta­tiques.

Il est impor­tant que le Par­le­ment lance éga­le­ment un signal clair et s’en­gage en faveur du clean­tech, sans se lais­ser abu­ser par le pro­jet du PS.