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eco­no­mie­suisse sou­tient le FORTA

Doris Leu­thard, ministre des trans­ports, lance aujour­d’hui la cam­pagne en vue du scru­tin sur le fonds pour les routes natio­nales et le tra­fic d’ag­glo­mé­ra­tion (FORTA). Pour le Conseil fédé­ral, il est clair que la route a besoin d’une base de finan­ce­ment solide et d’un pro­gramme d’amé­na­ge­ment stra­té­gique car elle est, de loin, le prin­ci­pal mode de trans­port. Le FORTA est indis­pen­sable pour garan­tir la com­pé­ti­ti­vité inter­na­tio­nale de notre infra­struc­ture de trans­port.

Les routes natio­nales et les agglo­mé­ra­tions, épine dor­sale de notre infra­struc­ture de trans­port et des centres de déve­lop­pe­ment éco­no­mique et démo­gra­phique, font face à de gros défis en matière de cir­cu­la­tion. Le Conseil fédé­ral et le Par­le­ment ont com­pris l’ur­gence d’agir en faveur des routes natio­nales et du tra­fic d’ag­glo­mé­ra­tion. Il faut éta­blir de nou­velles règles de finan­ce­ment et d’amé­na­ge­ment. Le FORTA offre une base de finan­ce­ment solide ainsi qu’un pro­gramme d’amé­na­ge­ment stra­té­gique pour les infra­struc­tures très sol­li­ci­tées. eco­no­mie­suisse sou­tient ce pro­jet équi­li­bré et recom­mande de voter Oui le 12 février 2017.

Le défi : plus de tra­fic, moins d’ar­gent

Les gou­lets d’étran­gle­ment sur le réseau des routes natio­nales et dans les agglo­mé­ra­tions vont crois­sants. Les heures d’em­bou­teillage mul­ti­pliées par deux depuis 2008 en sont la preuve. Il est donc urgent d’adap­ter les réseaux rou­tiers à la future demande de mobi­lité. Paral­lè­le­ment, les recettes tirées des impôts sur les car­bu­rants – pre­mière source de finan­ce­ment des routes – ont baissé ces der­nières années, de près de 10 % entre 2008 et 2015, essen­tiel­le­ment à cause de moteurs deve­nus plus effi­caces et consom­mant donc moins.

Dans ce contexte, il devient clair pour­quoi le Conseil fédé­ral et le Par­le­ment sou­tiennent le FORTA. Celui-ci ancre dans la Consti­tu­tion un fonds illi­mité dans le temps pour finan­cer des pro­jets dans le domaine des routes natio­nales et du tra­fic d’ag­glo­mé­ra­tion. Le fonds rece­vra des moyens addi­tion­nels de près d’un mil­liard de francs par année. Comme pour l’in­fra­struc­ture fer­ro­viaire, les recettes du fonds seront affec­tées à l’amé­na­ge­ment du réseau des routes natio­nales selon un pro­gramme de déve­lop­pe­ment stra­té­gique (STEP). Dans un pre­mier temps, par exemple, 3,9 mil­liards de francs seront dédiés à l’éli­mi­na­tion des gou­lets d’étran­gle­ment à l’ho­ri­zon 2030. Les contri­bu­tions au tra­fic d’ag­glo­mé­ra­tion seront ver­sées par le FORTA dans le cadre de pro­grammes d’ag­glo­mé­ra­tion.

eco­no­mie­suisse dit Oui à un FORTA équi­li­bré

Le FORTA est un pro­jet convain­cant. eco­no­mie­suisse le sou­tient pour les rai­sons sui­vantes.

  • Le FORTA est la bonne réponse aux défis qui se posent dans les agglo­mé­ra­tions et sur les routes natio­nales. Avec ce fonds, le réseau rou­tier reçoit une base de finan­ce­ment solide et un pro­gramme d’amé­na­ge­ment stra­té­gique. Cela est indis­pen­sable pour garan­tir la com­pé­ti­ti­vité inter­na­tio­nale de notre infra­struc­ture de trans­port.
  • Le FORTA ancre dans la Consti­tu­tion un fonds sans limite tem­po­relle. La route est ainsi mise sur pied d’éga­lité avec le rail, qui a obtenu en 2014 déjà un fonds d’in­fra­struc­ture fer­ro­viaire (FIF), avec la vota­tion sur le FAIF (finan­ce­ment et amé­na­ge­ment de l’in­fra­struc­ture fer­ro­viaire). Avec le FORTA, nous par­ache­vons le finan­ce­ment solide des modes de trans­port route et rail.
  • Le FORTA est néces­saire pour éli­mi­ner rapi­de­ment les gou­lets d’étran­gle­ment exis­tants et déve­lop­per le réseau de routes natio­nales de manière ciblée. Un tra­fic fluide béné­fi­cie à tous les usa­gers de la route.
  • Les plus gros pro­blèmes se posent dans les agglo­mé­ra­tions urbaines éco­no­miques et à forte den­sité démo­gra­phique de notre pays. Le FORTA aide à allé­ger les pro­blèmes de tra­fic dans les villes et leurs agglo­mé­ra­tions. Les can­tons et les com­munes ont besoin du sou­tien de la Confé­dé­ra­tion.