​Une place fis­cale suisse attrayante

​En Suisse, les recettes géné­rées par l’im­pôt sur le revenu et l’im­pôt sur les entre­prises sont de loin les prin­ci­pales sources de finan­ce­ment des acti­vi­tés de l’État. Dans les deux cas, une mino­rité de contri­buables paient le gros de l’im­pôt consi­déré.
En ce qui concerne l’im­pôt sur le revenu, la sta­tis­tique de l’Ad­mi­nis­tra­tion fis­cale des contri­bu­tions montre que toutes les classes de revenu ont béné­fi­cié d’al­lè­ge­ments fis­caux au cours des deux der­nières décen­nies, et plus par­ti­cu­liè­re­ment les bas reve­nus et les familles. S’il est vrai qu’il a fallu for­mu­ler des hypo­thèses pour esti­mer approxi­ma­ti­ve­ment les effets du ren­ché­ris­se­ment (hypo­thèses rela­tives à l’évo­lu­tion de la répar­ti­tion du revenu au sein des dif­fé­rentes classes, par exemple), les résul­tats confirment les valeurs sta­tis­tiques.

Au cours des 25 der­nières années, les recettes des impôts sur les entre­prises et des contri­bu­tions aux assu­rances sociales des employeurs ont enre­gis­tré une aug­men­ta­tion supé­rieure à la moyenne par rap­port à la crois­sance éco­no­mique et aux autres recettes de l’État. Si nous vou­lons main­te­nir le sub­strat fis­cal et les emplois en Suisse, nous devons veiller à pré­ser­ver l’at­trait de la Suisse en tant que lieu d’im­plan­ta­tion d’en­tre­prises.