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Rio 2012 : feu vert pour une éco­no­mie verte

Après de nom­breux et longs tours de négo­cia­tions pré­pa­ra­toires, le Bré­sil a créé la sur­prise hier: le texte des négo­cia­tions est prêt. Aucun pays n’a pu s’im­po­ser tota­le­ment et aucun n’a blo­qué les négo­cia­tions finales. Le com­pro­mis de Rio 2012 a bel et bien vu le jour.
​Ce com­pro­mis est de bonne augure pour l’éco­no­mie suisse. Pour la pre­mière fois, le concept d’éco­no­mie verte sera ins­crit dans le cadre de l’ONU. L’éco­no­mie et d’autres sec­teurs impor­tants doivent être davan­tage pris en compte dans le pro­ces­sus de trans­for­ma­tion. Par ailleurs, les entre­prises seront encou­ra­gées à être plus actives dans le domaine de la res­pon­sa­bi­lité sociale, comme cela a déjà été le cas en Suisse sur une base volon­taire, avec suc­cès. Les acti­vi­tés du Pacte mon­dial, dont la sec­tion suisse est coor­don­née et sou­te­nue acti­ve­ment par la Chambre de com­merce inter­na­tio­nale (CCI), ont été par­ti­cu­liè­re­ment saluées.

Qu’en­tend-on désor­mais par éco­no­mie verte? La nou­velle approche ne doit pas être consi­dé­rée comme une for­mule figée, mais comme une stra­té­gie adap­tée aux besoins spé­ci­fiques des dif­fé­rents pays. En outre, l’éco­no­mie verte doit per­mettre la crois­sance éco­no­mique et garan­tir des emplois durables. Il est éga­le­ment essen­tiel que l’éco­no­mie verte ne puisse pas ser­vir de pré­texte pour dres­ser des bar­rières pro­tec­tion­nistes au com­merce. Enfin, une demande impor­tante pour l’éco­no­mie suisse a été prise en compte, à savoir l’in­té­grité de la pro­tec­tion de la pro­priété intel­lec­tuelle.

Dans l’en­semble, le résul­tat obtenu est salué par l’éco­no­mie suisse. En effet, des mar­chés ouverts et un sou­tien clair à l’éco­no­mie de mar­ché res­tent des piliers cen­traux du déve­lop­pe­ment durable à l’échelle mon­diale. Les contri­bu­tions que la Suisse a appor­tées dans le domaine des tech­no­lo­gies vertes et des pro­duits durables vont encore ren­for­cer la pré­émi­nence de son éco­no­mie au plan inter­na­tio­nal dans le domaine de l’éco­no­mie verte et lui per­met­tront de conser­ver ses avan­tages concur­ren­tiels.