Quand le monde vacille, la Suisse doit res­ter un pilier de sta­bi­lité

Le retour de Donald Trump, ses menaces tari­faires à Davos, et une Europe sous pres­sion révèlent un contexte glo­bal où les règles évo­luent bru­ta­le­ment.

Depuis 25 ans, la voie bila­té­rale a offert à la Suisse pros­pé­rité et emplois. Grâce à nos accords avec l’UE, nos entre­prises accèdent à un mar­ché de 450 mil­lions de consom­ma­teurs, et le PIB par habi­tant a bondi de 25 %. Aujour­d’hui, les nou­veaux accords, comme celui sur l’élec­tri­cité, pour­raient garan­tir non seule­ment notre sécu­rité éner­gé­tique, mais aussi des éco­no­mies pour nos ménages et PME.

Sou­ve­rai­neté

Contrai­re­ment aux dis­cours alar­mistes, ces accords res­pectent notre sou­ve­rai­neté. La reprise « dyna­mique » du droit euro­péen est stric­te­ment limi­tée et tou­jours sou­mise à notre démo­cra­tie directe. Et sur­tout, ils intègrent une clause de sau­ve­garde pour maî­tri­ser l’im­mi­gra­tion si elle deve­nait trop impor­tante, tout en pré­ser­vant le niveau de nos salaires, parmi les plus éle­vés au monde.

Sur-mesure

C’est indé­nia­ble­ment grâce à cette solu­tion sur-mesure que la Suisse peut, en grande par­tie, conti­nuer à atti­rer des inves­tis­se­ments, sti­mu­ler l’in­no­va­tion et garan­tir à ses citoyens des pres­ta­tions sociales solides ainsi que des pers­pec­tives d’ave­nir. Aban­don­ner ce modèle revien­drait à fra­gi­li­ser nos acquis et à nous iso­ler. Dans ce cli­mat d'in­cer­ti­tudes, les Bila­té­rales III incarnent une solu­tion équi­li­brée et essen­tielle, conso­li­dant notre posi­tion unique : ouverte sur le monde, mais maî­tresse de son des­tin.

Article paru le 28 jan­vier 2025 dans la ver­sion en ligne du Geneva Home Infor­ma­tions.