Des dis­cus­sions fruc­tueuses avec l’Inde, mais le che­min est encore long

​Des repré­sen­tants notam­ment des indus­tries phar­ma­ceu­tique, MEM et hor­lo­gères ainsi que de l’Union suisse des arts et métiers ont pu mener de pré­cieuses dis­cus­sions au niveau minis­té­riel. Lors d’une séance préa­lable de la Com­mis­sion éco­no­mique mixte, les par­ti­ci­pants avaient évo­qué les défis éco­no­miques du sous-conti­nent indien. Il a été ques­tion des droits de la pro­priété intel­lec­tuelle, de conven­tions de double impo­si­tion, de taxes dans le sec­teur de l’avia­tion ainsi que des condi­tions-cadre en géné­ral. Les ren­contres qui ont eu lieu à New Delhi au niveau minis­té­riel étaient construc­tives et se sont dérou­lées dans une atmo­sphère construc­tive. Johann Schnei­der-Ammann a ren­con­tré Nir­mala Sitha­ra­man, la ministre indienne du Com­merce et de l’in­dus­trie. À cette occa­sion, les deux ministres se sont entre­te­nus des rela­tions éco­no­miques bila­té­rales, des négo­cia­tions en vue de la conclu­sion d’un accord de libre-échange entre l’AELE et l’Inde ainsi que de l’évo­lu­tion éco­no­mique en Asie du sud-est. Déter­miné à réa­li­ser des réformes lors de son entrée en fonc­tion, le gou­ver­ne­ment Modi doit encore éla­bo­rer un pro­gramme. La crois­sance à long terme de cet immense pays dépen­dra des pro­jets concrets du gou­ver­ne­ment et sur­tout de leur mise en œuvre. Il est inté­res­sant de noter qu'une dis­cus­sion ouverte prend forme, en Inde, sur l'ap­pli­ca­tion future des règles en matière de pro­tec­tion de la pro­priété intel­lec­tuelle. En effet, les cri­tiques n’ont pas tardé à fuser lorsque le Pre­mier ministre Naren­dra Modi s’est récem­ment exprimé en faveur du res­pect de stan­dards inter­na­tio­naux. La dis­cus­sion est lan­cée.

À Ban­ga­lore, les repré­sen­tants de l’éco­no­mie ainsi que la délé­ga­tion accom­pa­gnant Johann Schnei­der-Ammann ont par­ti­cipé à plu­sieurs mani­fes­ta­tions sur l’in­no­va­tion. Dans ce domaine, la col­la­bo­ra­tion entre les deux pays ren­ferme un gros poten­tiel. C’est une des rai­sons pour les­quelles une inten­si­fi­ca­tion des rela­tions revêt une grande impor­tance. Cela dit, il reste quelques obs­tacles à sur­mon­ter avant la conclu­sion d’un accord de libre-échange.