Finances fédé­rales : don­ner la prio­rité à la troi­sième réforme de l’im­po­si­tion des entre­prises

​L’évo­lu­tion des finances fédé­rales a rare­ment été aussi incer­taine. La Confé­dé­ra­tion anti­cipe certes d’im­por­tants excé­dents pour les années à venir, mais ces der­niers ne pour­ront être réa­li­sés que si la conjonc­ture reste favo­rable. Par­tant, nous avons besoin de pers­pec­tives posi­tives, en par­ti­cu­lier de savoir que la place éco­no­mique suisse res­tera attrayante à moyen et à long terme. Or, il n’est pas cer­tain aujour­d’hui que cette condi­tion sera rem­plie ces pro­chaines années. Une dégra­da­tion des pers­pec­tives éco­no­miques et les doutes qui ont germé au sujet de la volonté de la Suisse de résoudre rapi­de­ment et de manière déci­dée les pro­blèmes fis­caux pour­raient se tra­duire par une dété­rio­ra­tion dra­ma­tique des finances fédé­rales. Le Conseil fédé­ral table sur un léger excé­dent struc­tu­rel en 2015. Des mesures d’éco­no­mie seront néces­saires l’an­née pro­chaine et la sui­vante pour res­pec­ter les exi­gences du frein à l’en­det­te­ment.