Communiqués de presse jusqu'à 2015

Inno­va­tion : la clé du suc­cès et de la pros­pé­rité

​Depuis quelque temps, l’éco­no­mie suisse est mise à rude épreuve : la crise de la dette euro­péenne et la fer­meté du franc pèsent sur les expor­ta­tions, tan­dis que les pro­duits et les ser­vices étran­gers avan­ta­geux enva­hissent notre mar­ché. Les temps sont durs, pour l’in­dus­trie d’ex­por­ta­tion comme pour les entre­prises foca­li­sées sur le mar­ché inté­rieur. Après les pro­grammes visant à bais­ser les coûts et aug­men­ter la pro­duc­ti­vité mis en oeuvre ces der­niers tri­mestres, c’est désor­mais sur l’in­no­va­tion que notre éco­no­mie se concentre de plus en plus afin de com­battre les effets du franc fort. Sur la base
d’in­for­ma­tions anec­do­tiques, eco­no­mie­suisse a mené, de mars à avril 2012, une brève enquête sur le com­por­te­ment de l’éco­no­mie suisse en matière d’in­no­va­tion1. Il s’agit d’un son­dage non repré­sen­ta­tif réa­lisé auprès d’ex­perts issus des prin­ci­pales branches indus­trielles et des ser­vices, qui repré­sentent plus de la moi­tié de la valeur ajou­tée brute des sec­teurs secon­daire et ter­tiai­re2. La métho­do­lo­gie choi­sie ne four­nit, il est vrai, que des don­nées sta­tis­tiques approxi­ma­tives sur le com­por­te­ment des entre­prises à l’égard des inno­va­tions. Cepen­dant, comme la per­ti­nence d’une enquête dépend tou­jours des per­sonnes qui, concrè­te­ment, com­plètent le ques­tion­naire, la qua­lité prime indis­cu­ta­ble­ment la quan­tité. En ce sens, les résul­tats per­mettent de dres­ser un état des lieux de la situa­tion aussi utile qu’ins­truc­tif.