L’Ara­bie saou­dite inté­res­sée par une inten­si­fi­ca­tion des rela­tions éco­no­miques avec la Suisse

Une délé­ga­tion éco­no­mique de haut rang a accom­pa­gné la conseillère fédé­rale Doris Leu­thard lors de sa visite de tra­vail en Ara­bie saou­dite. Le gou­ver­ne­ment de ce pays à l’éco­no­mie très dyna­mique pla­ni­fie des inves­tis­se­ments impor­tants dans les domaines de l’éner­gie et des trans­ports. La demande est par­ti­cu­liè­re­ment forte à l'égard des tech­no­lo­gies suisses visant à accroître l’ef­fi­ca­cité et du savoir-faire dans le domaine de la ges­tion de pro­jet.Le pétrole res­tera à l’ave­nir le pilier prin­ci­pal de l’éco­no­mie saou­dienne. Néan­moins, le gou­ver­ne­ment sou­haite réduire sa dépen­dance du pétrole et déve­lop­per une éco­no­mie diver­si­fiée et durable. Il pré­voit actuel­le­ment des inves­tis­se­ments dans les infra­struc­tures se chif­frant en mil­liards. Dans le domaine de l’éner­gie, il pla­ni­fie la construc­tion de plu­sieurs réac­teurs nucléaires et le déve­lop­pe­ment mas­sif des éner­gies renou­ve­lables. L’ob­jec­tif est d’ac­croître l’ef­fi­ca­cité éner­gé­tique dans tous les domaines. Afin de créer des capa­ci­tés suf­fi­santes pour une popu­la­tion qui croît rapi­de­ment, il pré­voit éga­le­ment de déve­lop­per for­te­ment les réseaux rou­tiers et fer­ro­viaires, une atten­tion par­ti­cu­lière étant accor­dée à la mobi­lité urbaine. Les domaines des bâti­ments et de l’eau ren­ferment un poten­tiel élevé. Le sec­teur de la construc­tion est en plein boom. Des tech­no­lo­gies à même d’ac­croître l’ef­fi­ca­cité sont aussi recher­chées pour la ges­tion et la dis­tri­bu­tion de l’eau, puisque l’Ara­bie saou­dite, avec son cli­mat déser­tique, affiche la troi­sième plus forte consom­ma­tion d’eau au monde.

Une délé­ga­tion éco­no­mique de haut rang a pu accom­pa­gner la conseillère fédé­rale Doris Leu­thard lors de sa visite de tra­vail à Riyad, la capi­tale du pays, et se faire sa propre opi­nion. Le royaume affiche actuel­le­ment le troi­sième taux de crois­sance du monde (après la Chine et l’Inde). L’in­té­rêt pour les tech­no­lo­gies suisses est grand et les inves­tis­se­ments immi­nents, à hau­teur de mil­liards, consti­tuent des oppor­tu­ni­tés pour les entre­prises suisses. De plus, il faut s’at­tendre à l’en­trée en vigueur pro­chaine de l’ac­cord de libre-échange, ce qui ren­for­cera l’at­trait des inves­tis­se­ments directs pour la Suisse et entraî­nera pro­ba­ble­ment une inten­si­fi­ca­tion des rela­tions éco­no­miques réci­proques.

Pour plus d’in­for­ma­tions sur les rela­tions com­mer­ciales entre la Suisse et l’Ara­bie saou­dite, veuillez consul­ter ce dos­sier (en anglais).