Garantir la capacité d’innovation
Les entreprises suisses se caractérisent par une capacité d’innovation remarquable. C’est une obligation pour elles, dans la mesure où l’innovation constitue une des clés du succès dans un pays pauvre en matières premières. La capacité d’innovation se développe dans un environnement économique dynamique et concurrentiel. C’est à la politique économique de créer des conditions favorables.
La Commission pour la technologie et l’innovation (CTI) joue également un rôle important. Elle apporte un précieux soutien en promouvant des partenariats entre des PME et des hautes écoles sur des projets de recherche appliquée, par exemple. Malheureusement, celle-ci n’est pas organisée de manière optimale et devrait être transformée en une fondation, à l’instar du Fonds national suisse. À l’heure actuelle, il lui est interdit de constituer des réserves, alors que cela lui permettrait de gérer ses ressources sur plusieurs années. Cette situation absurde a obligé la commission à dépenser en 2011 la totalité des moyens supplémentaires accordés pour lutter contre le franc fort, occasionnant une frénésie de dépenses en décembre. Cette situation peut avoir un impact négatif sur les exigences en termes de qualité relatives aux projets soutenus. Dans le cadre de la révision de la loi sur l’encouragement de la recherche et de l’innovation, le Parlement est en train de rectifier le tir, ce qui est positif. Il serait bien inspiré de saisir cette occasion pour transformer la CTI en une fondation.
Un autre point de la révision concerne l’idée d’un parc d’innovation. Aux yeux de l’économie, ce projet mérite au premier abord d’être soutenu. Reste à savoir si les entreprises sont également prêtes à investir. Sur la question des sites, laquelle est influencée par la politique régionale, – combien de sites et où – il serait judicieux d’adopter une perspective macroéconomique afin de maximiser la capacité d’innovation du pays dans son ensemble. Dans l’intérêt de l’innovation, il importe de poser les bons jalons à long terme – en lien avec la CTI et le parc d’innovation.
Un autre point de la révision concerne l’idée d’un parc d’innovation. Aux yeux de l’économie, ce projet mérite au premier abord d’être soutenu. Reste à savoir si les entreprises sont également prêtes à investir. Sur la question des sites, laquelle est influencée par la politique régionale, – combien de sites et où – il serait judicieux d’adopter une perspective macroéconomique afin de maximiser la capacité d’innovation du pays dans son ensemble. Dans l’intérêt de l’innovation, il importe de poser les bons jalons à long terme – en lien avec la CTI et le parc d’innovation.