Réponse à une consultation

Sup­pres­sion de l’exo­né­ra­tion fis­cale accor­dée aux voi­tures élec­triques

Sauf mesures radi­cales, le bud­get fédé­ral risque d’al­ler au-devant d’un défi­cit struc­tu­rel à par­tir de 2024. eco­no­mie­suisse sou­tient donc la sup­pres­sion du pri­vi­lège fis­cal pour la mobi­lité élec­trique dans le cadre de l’as­sai­nis­se­ment bud­gé­taire. Dans l’in­té­rêt d’une décar­bo­na­tion aussi rapide que pos­sible du tra­fic, il n’est tou­te­fois pas judi­cieux d’y renon­cer immé­dia­te­ment, car cela frei­ne­rait la péné­tra­tion du mar­ché par les véhi­cules élec­triques. Enfin, des infra­struc­tures de trans­port au finan­ce­ment sûr sont essen­tielles pour l’éco­no­mie. Face à cette diver­gence d’in­té­rêts, un com­pro­mis s’im­pose: sup­pres­sion de l’exo­né­ra­tion fis­cale accor­dée aux véhi­cules élec­triques – mais seule­ment à par­tir de 2026. La réduc­tion tem­po­raire de l’ap­port au FORTA reste ainsi sup­por­table et la mobi­lité élec­trique pro­fite d’in­ci­ta­tions sup­plé­men­taires dans une phase impor­tante.