Prise de position

Pour une nou­velle poli­tique suisse de la santé: lignes direc­trices de l’éco­no­mie

Le sec­teur de la santé ali­mente l’un des pre­miers mar­chés de crois­sance au monde. En Suisse, cette crois­sance dyna­mique ne doit pas être frei­née, mais au contraire encou­ra­gée. Le chiffre d’af­faires glo­bal de ce sec­teur, toutes branches confon­dues, s’élève actuel­le­ment à quelque 70 mil­liards de francs par an au niveau natio­nal. Les branches de la santé actives à l’échelle inter­na­tio­nale réa­lisent chaque année près de 80 mil­liards de francs sur les expor­ta­tions.

L’évo­lu­tion à long terme des coûts de la santé en Suisse inquiète cepen­dant les assu­rés et les contri­buables, tout comme les milieux éco­no­miques. L’aug­men­ta­tion des coûts doit être maî­tri­sée pour des rai­sons éco­no­miques évi­dentes. Mais les pro­grès médi­caux et tech­niques ainsi que le vieillis­se­ment de la popu­la­tion offrent en même temps de grandes chances de crois­sance au sec­teur de la santé: dans l’in­té­rêt des patients, de la créa­tion de valeur et de l’em­ploi, il est impor­tant de les exploi­ter plei­ne­ment.

Les pré­sentes lignes direc­trices exposent les prin­ci­paux atouts du sys­tème et ce qui doit être concrè­te­ment revu pour aug­men­ter ou tout au moins main­te­nir son effi­ca­cité. La pre­mière par­tie traite des défis et déve­lop­pe­ments actuels, tan­dis que la deuxième par­tie pré­sente les élé­ments cen­traux d’un sys­tème de santé effi­cace. C’est ensuite sur cette base que sont for­mu­lées – dans la troi­sième par­tie – des recom­man­da­tions concrètes à l’égard de la poli­tique de la santé.