Son­der­ses­si­on 2023

Die Me­di­ka­men­ten­her­stel­lung ist heute der gröss­te Ex­port­sek­tor der Schweiz. Die Di­gi­ta­li­sie­rung ist für die Phar­ma­for­schung und die Ent­wick­lung neuer Be­hand­lungs­me­tho­den der Dün­ger für In­no­va­ti­on. Aus­ge­rech­net hier gerät die Schweiz zu­neh­mend ins Hin­ter­tref­fen. Will die Schweiz ihren Spit­zen­platz be­hal­ten, muss sie rasch auf­schlies­sen. Die eid­ge­nös­si­schen Räte be­ra­ten eine ent­spre­chen­de Mo­ti­on, die die­sen Be­deu­tungs­ver­lust der Schwei­zer Phar­ma­bran­che ver­hin­dern soll. Die Ge­set­zes­än­de­rung von Er­wei­te­rungs- und Mo­der­ni­sie­rungs­pro­jek­ten von Was­ser­kraft­an­la­gen wird be­grüsst, da damit In­ves­ti­ti­ons­si­cher­heit ge­schaf­fen wer­den kann. Mit der Teil­re­vi­si­on des Um­welt­schutz­ge­set­zes wer­den An­rei­ze für mehr Zir­ku­la­ri­tät ge­schaf­fen, die die Wirt­schaft als wich­ti­ger Trei­ber in­no­va­ti­ver Lö­sun­gen un­ter­stützt. Die stoff­li­che Ver­wer­tung wird ge­stärkt, wo­durch Res­sour­cen und En­er­gie ge­schont und die Um­welt­be­las­tung ver­rin­gert wer­den kann. Die Be­rück­sich­ti­gung von EU-Re­geln ist zu be­grüs­sen, um all­fäl­li­ge An­for­de­run­gen zu har­mo­ni­sie­ren und einen Swiss Fi­nish zu ver­mei­den.

Fi­nan­ces et fis­ca­lité

Met­tons en place un fi­nan­ce­ment sûr et pérenne de l’AVS

La Su­is­se ne peut pas se per­mett­re d’à nou­veau lais­ser pas­ser des années alors que l’in­itia­ti­ve sur les ren­tes pro­po­se une so­lu­ti­on à prend­re au sérieux. Le monde po­li­tique doit agir pour as­su­rer le fi­nan­ce­ment de l’AVS après 2027.

Résumé: Les baromètres des préoc­cupa­ti­ons éta­blis régulière­ment révèlent que la po­pu­la­ti­on su­is­se n’a pas con­fi­an­ce dans l’AVS. Tant l’in­itia­ti­ve po­pu­lai­re qu’un méca­nis­me de fi­nan­ce­ment pérenne élaboré dans le cadre d’un cont­re-pro­jet peu­vent réta­b­lir cette con­fi­an­ce en ten­ant comp­te des réalités démo­gra­phi­ques et en liant ju­di­cieu­se­ment espérance de vie et âge de la re­trai­te.

Po­si­ti­on d’eco­no­mie­su­is­se: La Su­is­se a be­so­in d’une AVS forte pour que les ren­tes du pre­mier pi­lier puis­sent con­ti­nu­er à être versées à l’ave­nir. Les mi­lieux éco­no­mi­ques sou­ti­en­nent l’in­itia­ti­ve sur les ren­tes.

Re­com­man­da­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: ac­cep­ter

État des délibéra­ti­ons: À l’in­star du Con­seil fédéral et de sa com­mis­si­on délibérante, la Cham­bre des can­tons a refusé l’in­itia­ti­ve sur les ren­tes, au motif que le Con­seil fédéral tra­vail­le ac­tu­el­le­ment sur un pro­jet vi­sant à sta­bi­li­ser l’AVS pour la période 2030-2040. La Cham­bre haute a estimé qu’un cont­re-pro­jet n'était pas néces­sai­re. Le pro­jet passe main­ten­ant au Con­seil na­tio­nal.

Le dis­po­si­tif de réduc­tion des pri­mes fonc­tion­ne, inu­ti­le de l’étendre

Les mi­lieux éco­no­mi­ques vo­i­ent cette in­itia­ti­ve po­pu­lai­re d’un œil cri­tique. Par rap­port à juin 2022, lorsque le Con­seil na­tio­nal en a dis­cuté pour la première fois, la si­tua­ti­on fi­nan­cière de la Confédéra­ti­on a con­sidéra­ble­ment changé. En cas d’ac­cep­ta­ti­on du cont­re-pro­jet, le frein à l’en­dette­ment ne se­rait plus re­specté dans le plan fi­nan­cier.

Résumé: Que ce soit l’in­itia­ti­ve d’allège­ment des pri­mes ou un cont­re-pro­jet, tous deux au­rai­ent des coûts mas­sifs et non fi­nancées. Les réduc­tions de pri­mes se­ront aug­mentées pro­ch­ai­ne­ment, même sans l’in­itia­ti­ve po­pu­lai­re. En effet, le Tri­bu­nal fédéral a rendu un arrêt en 2019, qui entraîne un relève­ment des seuils de re­venu.

Po­si­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: À l’in­star du Con­seil des États, le Con­seil na­tio­nal se­rait bien in­spiré de re­fu­ser d’entrer en matière sur un cont­re-pro­jet. En cas d’ac­cep­ta­ti­on, des dépen­ses supplémen­taires de près de 2 mil­li­ards de francs dev­rai­ent être fi­nancées par des re­cet­tes supplémen­taires ou des cou­pes. Le cont­re-pro­jet ne résout pas non plus le problème de l’évo­lu­ti­on des coûts de la santé.

Re­com­man­da­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: re­je­ter

État des délibéra­ti­ons: Le Con­seil na­tio­nal main­ti­ent le cont­re-pro­jet in­di­rect à l’in­itia­ti­ve d’allège­ment des pri­mes. Le pro­jet re­tourne au Con­seil des États: si celui-ci con­fir­me sa déci­si­on de décem­bre 2022 de ne pas entrer en matière, le pro­jet sera balayé. L’in­itia­ti­ve se­rait alors so­u­mi­se en vo­ta­ti­on sans cont­re-pro­jet.

Une im­po­si­ti­on fondée sur les ris­ques

Le Par­le­ment a chargé le Con­seil fédéral d’étendre l’impôt sur le tabac aux ci­ga­ret­tes élec­tro­ni­ques. L’échel­le pro­posée pour les ci­ga­ret­tes réuti­li­sa­bles, soit 0,20 franc par mil­li­lit­re de li­qui­de, ne tient pas comp­te du pro­fil de ris­que, alors que cela était de­mandé; dès lors, elle est près de deux fois trop élevée.

Résumé: Il est juste d’as­su­jet­tir les ci­ga­ret­tes élec­tro­ni­ques à l’impôt sur le tabac. Ce­pen­dant, leur po­ten­ti­el de no­ci­vité étant moi­nd­re, l’im­po­si­ti­on doit être inféri­eu­re à celle des ci­ga­ret­tes tra­di­ti­on­nel­les.

Po­si­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: Le taux d’im­po­si­ti­on pro­posé, de 0,2 franc par mil­li­lit­re de li­qui­de, est net­te­ment trop élevé. Dans la me­su­re où les ris­ques sont inféri­eurs de 95%, la char­ge fis­ca­le doit être de 0,11 franc par mil­li­lit­re de li­qui­de. Une im­po­si­ti­on aussi élevée ne sert pas la ren­ta­bi­lité: elle fa­vo­ri­se­rait au con­trai­re la contre­ban­de et le marché noir, comme le mon­t­rent les expéri­en­ces fai­tes dans d’au­tres pays.

Re­com­man­da­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: ac­cep­ter, sous con­di­ti­on

État des délibéra­ti­ons: Le Con­seil des États est entré en matière sur la révi­si­on par­ti­el­le de la loi sur l’im­po­si­ti­on du tabac. C’est main­ten­ant au tour du Con­seil na­tio­nal d’ex­ami­ner le pro­jet.

Maîtri­ser les coûts de la santé: pas de dis­tor­si­on de con­cur­rence supplémen­taire du fait de la TVA

Aussi long­temps que la Su­is­se main­ti­ent un grand nom­bre d’ex­cep­ti­ons dans la TVA, les ser­vices am­bu­la­toires et les cli­ni­ques de jour doiv­ent être exonérés – notam­ment parce qu’ils four­nis­sent des pre­sta­ti­ons im­port­an­tes et peu coûteu­ses pour l’en­sem­ble du système.

Po­si­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: Les mi­lieux éco­no­mi­ques re­com­man­dent de sui­v­re le Con­seil na­tio­nal. L’évo­lu­ti­on médico-tech­ni­que per­met la four­ni­tu­re am­bu­la­toire d’un grand nom­bre de pre­sta­ti­ons ainsi que la création de nou­vel­les in­sti­tu­ti­ons (cen­tres de soins am­bu­la­toires et hôpi­taux de jour). Cel­les-ci dev­rai­ent éga­le­ment bénéfi­cier de l’exonéra­ti­on de la TVA dans le sec­teur de la santé. Une dis­cri­mi­na­ti­on fis­ca­le n’a pas de sens, notam­ment pour des rai­sons de coûts. Dès lors, il con­vi­ent donc d’ad­op­ter les pro­jets d’art. 21, al. 2, ch. 2, 3bis et 12 LTVA selon le Con­seil na­tio­nal.

Re­com­man­da­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: ac­cep­ter, sous con­di­ti­on

État des délibéra­ti­ons: À l’in­star du Con­seil na­tio­nal, le Con­seil des États a décidé que les sociétés étrangères de vente par cor­re­spon­dance en ligne dev­ront payer la TVA sur leur chif­fre d’af­fai­res en Su­is­se. Il a éga­le­ment été décidé de so­u­mett­re les pro­du­its d’hygiène fémi­ni­ne au taux de TVA réduit, de 2,5%, au lieu du taux de 7,7%. Le Con­seil fédéral s’at­tend à une baisse des re­cet­tes fis­ca­les de 5 mil­li­ons de francs. Le Con­seil des États n’a pas pu se mett­re d’ac­cord sur la manière dont les pre­sta­ti­ons des agen­ces de voya­ges doiv­ent être so­u­mi­ses à la TVA. La Cham­bre haute so­u­hai­te ex­clu­re de la TVA les agen­ces de voya­ges su­is­ses et étrangères, tan­dis que le Con­seil fédéral pro­po­se d’ex­clu­re du champ de la TVA uni­que­ment les pre­sta­ti­ons des agen­ces de voya­ges étrangères. Enfin, le Con­seil des États a décidé que les pre­sta­ti­ons des or­ga­ni­sa­ti­ons privées d’aide et de soins à do­mi­ci­le se­rai­ent exonérées d’impôt.

Éner­gie et en­vi­ron­ne­ment

Beau­coup de tout: accélérer aussi le déve­lop­pe­ment de l’éolien

Pour att­eind­re ses ob­jec­tifs énergéti­ques, la Su­is­se doit dou­bler sa pro­duc­tion d’électri­cité à par­tir d’éner­gies re­nou­velables d’ici à 2050. Les mo­di­fi­ca­ti­ons pro­posées des procédures en­tou­rant la con­struc­tion de parcs éoli­ens per­met­trai­ent d’ap­por­ter une cont­ri­bu­ti­on im­port­an­te en hiver.

Résumé: L’an der­nier, le Par­le­ment a ap­prouvé une «of­fen­si­ve so­lai­re». Celle-ci fa­ci­li­te tem­por­ai­re­ment la con­struc­tion d’in­stal­la­ti­ons so­lai­res dans les régions al­pi­nes et fa­vo­ri­se ainsi le déve­lop­pe­ment ur­gent des éner­gies re­nou­velables. Pour ga­ran­tir la sécurité de l’ap­pro­vi­si­onne­ment, il faut «beau­coup de tout» – y com­pris de l’éolien.

Po­si­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: Les mi­lieux éco­no­mi­ques sou­ti­en­nent cette in­itia­ti­ve pour les rai­sons sui­van­tes:

  • L’accéléra­ti­on prévue (les can­tons ont le der­nier mot) per­met­t­ra de pro­du­i­re bientôt 1 TWh d’électri­cité verte supplémen­taire. 
  • Les parcs éoli­ens four­nis­sent éga­le­ment de l’électri­cité en hiver et cont­ri­buent ainsi à la sécurité de l’ap­pro­vi­si­onne­ment.
  • L’accéléra­ti­on prévue est limitée dans le temps, jusqu’à ce que l’éolien pro­dui­se 1 TWh.

Re­com­man­da­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: ac­cep­ter

État des délibéra­ti­ons: Le Con­seil na­tio­nal a ap­prouvé la loi fédérale ur­gen­te vi­sant à accélérer les procédures d’au­to­ri­sa­ti­on pour des parcs éoli­ens. Après l’of­fen­si­ve so­lai­re pour déve­lop­per les in­stal­la­ti­ons pho­to­vol­taïques, le Con­seil na­tio­nal a décidé de lan­cer une of­fen­si­ve pour déve­lop­per l’éolien. En vertu du pro­jet, les procédures stan­dard se­rai­ent sus­pen­du­es jusqu’à ce que des parcs éoli­ens d’une puis­sance supplémen­taire de 600 méga­watts (ce qui cor­re­spond à un téra­wat­theu­re d’électri­cité pro­du­i­te en­vi­ron), par rap­port à 2021, so­i­ent con­struits. Cette in­itia­ti­ve par­le­men­taire per­met de mett­re en œuvre ra­pi­de­ment des pro­jets très avancés re­la­tifs à la con­struc­tion d’éoli­en­nes. La déci­si­on du Con­seil na­tio­nal est im­port­an­te, car l’éolien peut ap­por­ter une cont­ri­bu­ti­on si­gni­fi­ca­ti­ve à la pro­duc­tion hi­ver­na­le et atténuer quel­que peu la probléma­tique de cette sai­son. C’est main­ten­ant au tour du Con­seil des États d’ex­ami­ner ce pro­jet.

Nous de­vons dou­bler la pro­duc­tion d’électri­cité: créons les con­di­ti­ons-cadre néces­sai­res!

La Su­is­se est trop hési­t­an­te en ce qui con­cer­ne le déve­lop­pe­ment des éner­gies re­nou­velables. Avec son règle­ment d’ur­gence, l’UE, toute bu­reau­cra­tique qu’elle est, mont­re com­ment pas­ser à la vi­tes­se supéri­eu­re.

Résumé: La Su­is­se doit dou­bler sa pro­duc­tion d’électri­cité d’ici à 2050 si elle en­t­end ga­ran­tir la sécurité d’ap­pro­vi­si­onne­ment tout en pour­sui­vant la décar­bo­na­ti­on. Le pro­jet pose les bases néces­sai­res pour cela.

Po­si­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: Le déve­lop­pe­ment des éner­gies re­nou­velables doit être d’intérêt na­tio­nal. Et, les intérêts d’uti­li­sa­ti­on doiv­ent l’em­por­ter sur ceux de pro­tec­tion. De plus, les procédures doiv­ent être accélérées. Il ne faut pas re­le­ver le supplément réseau. Quant aux res­sour­ces qu’il génère, elles doiv­ent être ori­entées vers la pro­duc­tion hi­ver­na­le, en préser­vant la neu­tra­lité tech­no­lo­gi­que.

Re­com­man­da­ti­on spéci­fi­que d'eco­no­mie­su­is­se:

  • La pro­duc­tion d'électri­cité sur les mar­ges pro­g­la­ci­ai­res doiv­ent être qua­li­fiées d'intérêt na­tio­nal.

Re­com­man­da­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: ac­cep­ter

État des délibéra­ti­ons: La Cham­bre du peup­le a adopté l’acte mo­di­fi­ca­teur uni­que lors du vote final. En ce qui con­cer­ne la pesée des intérêts d’uti­li­sa­ti­on et de pro­tec­tion, elle a suivi dans une large me­su­re, sa com­mis­si­on de l’en­vi­ron­ne­ment, de l’aménage­ment du ter­ri­toire et de l’éner­gie (CEATE-N). Au­cu­ne in­stal­la­ti­on énergétique ne peut, en prin­ci­pe, être con­strui­te dans les bio­topes d’im­port­an­ce na­tio­na­le ni dans les réser­ves de sau­va­gi­ne et d’oi­seaux mi­gra­teurs. Le Con­seil na­tio­nal prend ainsi le con­tre­pied du Con­seil des États, qui so­u­hai­te au­to­ri­ser de tel­les in­stal­la­ti­ons dans ces zones. En ce qui con­cer­ne les quin­ze pro­jets hydroélec­tri­ques de la «table ronde», tous s’ac­cor­dent à dire qu’ils doiv­ent être réalisés ra­pi­de­ment. De même, la con­struc­tion de nou­vel­les cen­tra­les nucléaires reste in­ter­d­i­te. La con­struc­tion d’in­stal­la­ti­ons so­lai­res de­vi­ent ob­li­ga­toire lors de la con­struc­tion de nou­veaux bâti­ments ou de réno­va­tions en pro­fon­deur. Le Con­seil na­tio­nal l’ayant aussi rejetée, l’ou­ver­tu­re complète du marché de l’électri­cité n’est mo­men­tanément plus d’ac­tua­lité. Le Con­seil na­tio­nal so­u­hai­te in­tro­du­i­re des ob­jec­tifs d’ef­fi­ca­cité pour les four­nis­seurs d’électri­cité. Le pro­jet re­tourne au Con­seil des États pour l’éli­mi­na­ti­on des di­ver­gen­ces.

Po­li­tique éco­no­mi­que générale

POUR UN AC­CUEIL EXTRA-FA­MI­LI­AL DES EN­FANTS MEIL­LEUR ET FI­NANCÉ SUR LA DURÉE

L’éco­no­mie est fa­vor­able à une meil­leu­re con­ci­lia­ti­on de la vie de fa­mil­le et du tra­vail – l’in­suf­fi­sance des struc­tu­res d’ac­cueil est de moins en moins com­pri­se par les jeu­nes par­ents. Pour qu’une amélio­ra­ti­on de l’offre de struc­tu­res d’ac­cueil puis­se être fi­nancée sur la durée, celle-ci doit impéra­ti­ve­ment être liée à l’ex­er­ci­ce d’une ac­tivité lu­cra­ti­ve.

Résumé: L’éco­no­mie sou­ti­ent des me­su­res ef­fi­caces pour amélio­rer la con­ci­lia­ti­on de la vie de fa­mil­le et du tra­vail. Le présent pro­jet abou­tit tou­te­fois à la création d’une nou­vel­le gran­de tâche au ni­veau de la Confédéra­ti­on et à des dépen­ses liées. Pour cela, il faut ap­por­ter la preuve aussi bien des be­so­ins que de l’ef­fi­ca­cité.

Po­si­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: Ce pro­jet pour­ra être fi­nancé à con­di­ti­on d’être re­di­men­si­onné. Cela sup­po­se entre au­tres de réex­ami­ner la répar­ti­ti­on des tâches au ni­veau fédéral. Pour de plus am­ples détails, nous vous in­vi­tons à prend­re con­nais­sance des pro­po­si­ti­ons du Con­seil fédéral et de la Com­mis­si­on des fi­nan­ces du Con­seil na­tio­nal.

Re­com­man­da­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: ac­cep­ter, sous con­di­ti­on

État des délibéra­ti­ons: La Cham­bre des can­tons est entrée en matière sur le pro­jet élaboré par sa Com­mis­si­on de la sci­ence, de l’édu­ca­ti­on et de la cul­tu­re (CSEC-N). L’idée est d’ac­cor­der aux fa­mil­les da­van­ta­ge de sub­ven­ti­ons pour les frais de garde de leurs en­fants par des tiers, dans le but d’en­cou­ra­ger l’ex­er­ci­ce d’une ac­tivité lu­cra­ti­ve par les mères. Le pro­jet vise à an­crer ju­ri­di­que­ment le fi­nan­ce­ment de départ de la Confédéra­ti­on, tem­por­ai­re, pour la création de pla­ces d’ac­cueil pour les en­fants.

Mieux protéger la na­tu­re grâce à des procédures ef­fi­caces

Aux yeux de l’éco­no­mie, les vo­lets en­co­re à trai­ter de la PA22+ ne con­ti­en­nent pas d’éléments par­ti­cu­lière­ment dom­ma­ge­ab­les. Cela dit, il faut re­fu­ser d’étendre le droit de re­cours des as­so­cia­ti­ons en lien avec l’au­to­ri­sa­ti­on de pro­du­its phy­to­sa­ni­taires: une ex­ten­si­on empêche­r­ait l’au­to­ri­sa­ti­on accélérée de pro­du­its de nou­vel­le généra­ti­on re­spec­tueux de l’en­vi­ron­ne­ment.

Résumé: De­pu­is un arrêt du Tri­bu­nal fédéral de 2018, l’ad­mi­nis­tra­ti­on ac­cor­de aux or­ga­ni­sa­ti­ons de pro­tec­tion de l’en­vi­ron­ne­ment ha­bi­litées à re­cour­ir la qua­lité de par­tie pour tou­tes les procédures d’au­to­ri­sa­ti­on de pro­du­its phy­to­sa­ni­taires, c’est-à-dire aussi pour des ad­ap­ta­ti­ons mi­neu­res de pro­du­its con­ten­ant une sub­stan­ce ac­tive déjà au­to­risée. La CER-N pro­po­se de li­mi­ter à nou­veau ce droit de re­cours à la première au­to­ri­sa­ti­on et au réex­amen ciblé de pro­du­its.

Po­si­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: Les pro­po­si­ti­ons de la CER-N vont dans la bonne di­rec­tion. L’arrêt du TF a entraîné un al­lon­ge­ment des procédures. Cela re­tar­de ou empêche l’au­to­ri­sa­ti­on de nou­veaux pro­du­its phy­to­sa­ni­taires, généra­le­ment plus sûrs, plus ef­fi­caces et plus re­spec­tueux de l’en­vi­ron­ne­ment.

Bon à savoir:

  • Au­jourd’hui, 700 de­man­des d’au­to­ri­sa­ti­on pour des pro­du­its phy­to­sa­ni­taires sont en sus­pens en Su­is­se.
  • Avant l’arrêt du Tri­bu­nal fédéral de 2018, les procédures du­rai­ent douze mois en mo­y­enne. Leur durée s’est net­te­ment al­longée selon le Con­seil fédéral.

Re­com­man­da­ti­on d'eco­no­mie­su­is­se: ac­cep­ter, sous con­di­ti­on

État des délibéra­ti­ons: Le Par­le­ment s’est mis d’ac­cord sur l’ori­en­ta­ti­on fu­ture de la po­li­tique agri­co­le. À l’in­star du Con­seil des États, le Con­seil na­tio­nal a adopté un pro­jet qui n’in­tro­du­it pas d’ob­jec­tifs en­vi­ron­ne­men­taux et cli­ma­ti­ques supplémen­taires. Des ob­jec­tifs éco­lo­gi­ques ont déjà été intégrés dans l’in­itia­ti­ve par­le­men­taire «Réduire le ris­que de l’uti­li­sa­ti­on de pesti­ci­des», dont la mise en œuvre a com­mencé cette année. Les Cham­bres fédérales se sont mises d’ac­cord sur la régle­men­ta­ti­on pro­posée par le Con­seil fédéral con­cer­nant le re­cours des or­ga­ni­sa­ti­ons en lien avec la procédure d’au­to­ri­sa­ti­on de pro­du­its phy­to­sa­ni­taires et ont opté pour une légis­la­ti­on qui reflète la ju­ris­pru­dence ac­tu­el­le. La Su­is­se dis­po­se ainsi de règles plus stric­tes que l’UE. Le dos­sier re­tourne au Con­seil des États pour l’éli­mi­na­ti­on des di­ver­gen­ces.

Le Par­le­ment et le Con­seil fédéral esti­ment tous deux que d’au­tres me­su­res se­ront pri­ses avant long­temps. Une nou­vel­le po­li­tique agri­co­le intégrée dans une stratégie ali­men­taire glo­ba­le est en effet prévue pour 2030.