Des perspectives pour l’événementiel, qui en a un urgent besoin
Depuis le début de la pandémie, la Suisse n’a accueilli quasiment aucun événement majeur. Le Conseil fédéral veut que cela change. Après une phase pilote, des manifestations de 3000 personnes au plus seront à nouveau possibles à partir de juillet. economiesuisse approuve cette approche progressive, mais considère que cette dernière ne fonctionnera que si le programme de vaccination fait également des progrès rapides.
Les personnes déjà vaccinées, guéries ou ayant effectué un test négatif devraient, à partir de juillet, pouvoir de nouveau participer à de grands événements. Par sa décision en ce mercredi 28 avril, le Conseil fédéral crée une perspective pour l’événementiel, pour ainsi dire paralysé depuis plus d’un an. Dès fin mai, les cantons pourront à nouveau autoriser de telles manifestations, à condition qu’elles aient lieu après le 1er juillet et ne rassemblent pas plus de 3000 personnes. L’organisation implique un concept de protection strict, garantissant que seules les personnes vaccinées, guéries ou ayant effectué un test négatif soient admises. La Confédération et les cantons prévoient par ailleurs un «parapluie de protection» pour les autorisations retirées après coup à cause de la pandémie, et prendront ainsi en charge les coûts non couverts jusqu’à 5 millions de francs par événement.
economiesuisse a toujours souligné qu’il fallait une phase pilote pour acquérir l’expérience nécessaire et se félicite donc que le Conseil fédéral agisse en ce sens. Les premières manifestations-pilotes de 300 à 600 personnes devraient avoir lieu en juin déjà, avec un suivi étroit sur le plan scientifique. Il est en outre important de permettre l’accès aussi aux personnes non vaccinées lorsque ces dernières peuvent prouver ne pas être porteuses du virus. La vaccination n’est ainsi pas obligatoire. Selon le Conseil fédéral, la limite pourrait en outre être relevée à 10 000 personnes à partir de septembre. Pour atteindre ces objectifs, il faudra cependant absolument continuer d’accélérer le programme de vaccination.