Trans­ports, poste et télé­com­mu­ni­ca­tions : les demandes de l’éco­no­mie pour la légis­la­ture en cours

​Le gros des pres­ta­tions de trans­port conti­nuent d’être effec­tuées par la route : la part de la route est de 80 % pour le trans­port de voya­geurs et de quelque 60 % pour celui des mar­chan­dises. Aujour­d’hui, l’État dépense tou­te­fois autant pour les trans­ports publics que pour les trans­ports rou­tiers. Des gou­lets d’étran­gle­ment qui occa­sionnent de nom­breux blo­cages et entraînent des coûts énormes pour l’éco­no­mie doivent être éli­mi­nés, avant tout sur le réseau rou­tier. Pour­tant, on conti­nue de finan­cer le rail à hau­teur de 2 mil­liards de francs par an envi­ron grâce à des recettes géné­rées par la route. Par consé­quent, des res­sources font défaut pour le réseau rou­tier. De plus, au niveau poli­tique, deux pro­jets, soit l’ini­tia­tive popu­laire de l’ATE et le contre-pro­jet pré­senté par le Conseil fédé­ral (FAIF), pré­voient de cimen­ter ce finan­ce­ment croisé dans la Consti­tu­tion. S’ils étaient accep­tés, les impôts rou­tiers ris­que­raient d’être rapi­de­ment aug­men­tés pour finan­cer l’in­dis­pen­sable et rapide éli­mi­na­tion des gou­lets d’étran­gle­ment.