«Too big to fail» : la Suisse s’at­taque au pro­blème

​La révi­sion de la loi sur les banques est indu­bi­ta­ble­ment l’une des plus impor­tantes réformes de poli­tique éco­no­mique enga­gées ces der­nières années. Le pro­jet se fonde en grande par­tie sur le rap­port de la Com­mis­sion d’ex­perts char­gée d’exa­mi­ner com­ment limi­ter les risques que les grandes entre­prises font cou­rir à l’éco­no­mie natio­nale. Le relè­ve­ment du niveau des fonds propres, le dur­cis­se­ment des exi­gences en matière de liqui­di­tés, la diver­si­fi­ca­tion des risques et l’en­ga­ge­ment de mesures d’ordre orga­ni­sa­tion­nel en consti­tuent les quatre piliers. La cohé­rence de ces diverses mesures implique de mettre le pro­jet inté­gra­le­ment en œuvre, sans quoi il ne pro­duira pas l’ef­fet visé et abou­tira à une sur­ré­gle­men­ta­tion nui­sible.