Réponse à une consultation

Rudolf Minsch: Com­merce et coopé­ra­tion au déve­lop­pe­ment sont com­plé­men­taires

Le Secré­ta­riat d’État à l’éco­no­mie (Seco) concen­trera désor­mais sur sept pays prio­ri­taires les res­sour-ces consa­crées à des pro­grammes de coopé­ra­tion éco­no­mique au dé-velop­pe­ment. Le choix des pays et la foca­li­sa­tion sur des mesures de poli­tique éco­no­mique et com­mer-ciale ont tôt fait de sus­ci­ter des réac­tions. Le Seco a notam­ment été accusé de pro­mou­voir de ma-nière dégui­sée les expor­ta­tions suisses. Ces accu­sa­tions ignorent lar­ge­ment les réa­li­tés éco­nomi-ques et le fait que l’in­té­gra­tion dans l’éco­no­mie mon­diale est le prin­ci­pal moteur de réduc­tion de la pau­vreté. Le rap­pro­che­ment entre la coopé­ra­tion suisse au dé-velop­pe­ment et la poli­tique éco-nomique exté­rieure, sous forme d’ac­cords de libre-échange, cons-titue un modèle de déve­loppe-ment pro­met­teur.