La Suisse n’a pas besoin de poli­tique indus­trielle

​Depuis le début de la crise finan­cière, d’au­cuns exigent régu­liè­re­ment une poli­tique indus­trielle active en bran­dis­sant la menace d’une indus­trie hel­vé­tique décli­nante. Ils se méprennent pour­tant car le sec­teur indus­triel suisse a rela­ti­ve­ment mieux résisté qu’à l’étran­ger et notre place éco­no­mique reste l’une des plus inno­vantes au monde. Para­doxa­le­ment, cette robus­tesse est impu­table pré­ci­sé­ment à l’ab­sence d’une poli­tique indus­trielle active.